Élections aux États-Unis : Incidence sur le marché

Brent Joyce, stratège en chef, Placements, BMO Gestion privée de placements, parle de l’importance pour les Canadiens de rester calme et de se concentrer sur la situation dans son ensemble tout au long des élections de cette année aux États-Unis.

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Élections aux États-Unis : Incidence sur le marché

Cette année, près de la moitié de la population mondiale votera à des élections dans plus de 50 pays (certains moins démocratiques que d’autres). Le bruit des élections peut être une grande distraction pour les investisseurs. Bien que les résultats soient importants pour de nombreuses raisons, les investisseurs à long terme savent que ce sont les données fondamentales macroéconomiques qui déterminent le plus les marchés, la politique et la géopolitique intervenant parfois à court terme.

Les élections aux États-Unis retiendront principalement l’attention. En tant que Canadiens, nous surveillerons la situation de près, mais nous devons garder la tête froide et nous concentrer sur la situation dans son ensemble. Je reconnais que ce sera difficile, car la plus grande machine électorale au monde alimente la plus grande machine médiatique au monde – nous implorons les clients de demeurer rationnels.

Depuis la Deuxième Guerre mondiale, le rendement moyen de l’indice S&P 500 pour l’année électorale a été positif, mais à 6,8 %, il est inférieur à la moyenne à long terme. Lorsque le président en exercice cherche à être réélu, le taux passe à 12,1 %. Cependant, les résultats sont positifs, peu importe le parti qui cherche à se faire réélire. Toutefois, un candidat démocrate sortant a surpassé un républicain et les rendements moyens pour l’année électorale étaient de 16,8 %, par rapport à 9,6 %.

Au cours des 15 dernières années, nous avons été témoins d’une crise financière, de quatre différents présidents des États-Unis (deux de chaque parti), du Brexit, des événements liés à la Crimée, de l’augmentation générale des tarifs douaniers aux États-Unis, de l’ALENA (Accord de libre-échange nord-américain) qui est devenu l’AEUMC (Accord États-Unis–Mexique–Canada), de guerres commerciales avec la Chine, de la pandémie et de guerres en Ukraine et à Gaza, entre autres. Tout au long de cette période, il y a eu, bien entendu, de la volatilité, mais rien n’a empêché les marchés boursiers mondiaux de représenter une excellente manière de faire croître le patrimoine. Entre décembre 2008 et janvier 2024, le rendement total de l’indice MSCI Monde en dollars canadiens est de 458 %, soit un rendement annuel composé de 12,1 %.

Nos conseils, maintenez le cap et continuez d’investir.

 

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